Communiqué de presse

Comment les mormons sont-ils perçus par diverses personnalités du monde ?

Son Éminence Francis George, archevêque de Chicago et président de la conférence épiscopale des États-Unis : Ces dernières années, les catholiques et les membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ont été partenaires dans la défense de la vie et de la dignité humaines. En plus de travailler ensemble pour réduire la pauvreté, nous avons œuvré ensemble dans la lutte contre les dégradations liées à l'industrie pornographique, dans la défense du droit à la vie de ceux qui sont dans le ventre de leur mère, et dans la défense du mariage en tant qu'union d'un homme et d'une femme face aux diverses tentatives de le redéfinir juridiquement. Je suis personnellement reconnaissant qu'après 180 ans d'existence parallèle, catholiques et saints des derniers jours aient commencé à se considérer comme partenaires de confiance dans la défense des principes moraux qu'ils partagent. Bien entendu, ce partenariat dans de grandes causes morales s'appuie sur une amitié et un respect mutuel qui se sont développés ces dernières années. Je remercie Dieu pour l'harmonie qui s'est établie entre nous, et pour les possibilités d'approfondir notre amitié par le témoignage et le dialogue. (Propos tenus le 23 février 2010 à l'université Brigham Young ; voir l'intégralité du discours sur http://www.usccb.org/seia/catholics-latter-day-saints.pdf ; voir aussi http://newsroom.lds.org/article/cardinal-george-addresses-religious-freedom-in-speech-at-byu) Haskel Lookstein, rabbin, ancien président du conseil des rabbins de l'État de New York, président du Synagogue Council of America et président du National Rabbinic Cabinet de l'UJA : (En 2009, à l'issue d'une visite des bâtiments de l'Église dans la vallée du lac Salé, notamment des établissements d'entraide, du centre humanitaire, de la bibliothèque d'histoire familiale et du temple des monts Oquirrh - au cours de ses visites guidées - le rabbin a exprimé ce qu'il a ressenti au cours de sa visite en déclarant, en résumé, ce qui suit) Il y a deux raisons très différentes aux actes de bonté et de générosité. Certaines personnes rendent visite aux malades, aident les pauvres et servent leurs semblables parce qu'elles croient que c'est la bonne chose à faire et que les autres feront de même pour elles lorsqu'elles seront dans le besoin. Cela développe la sollicitude au sein des collectivités et l'on doit considérer cela comme une bonne raison. Mais une motivation encore plus noble est de servir nos semblables parce que nous croyons que c'est ce que Dieu veut. Ma visite m'amène à croire que les saints des derniers jours font des efforts d'entraide et humanitaires ainsi que l'œuvre du salut dans leurs temples parce qu'ils croient que c'est ce que Dieu veut qu'ils fassent. (voir Le Liahona, novembre 2009, p. 91) Pierre-Valéry Archassal, généalogiste, spécialiste en paléographie et en nouvelles technologies en lien avec la généalogie, auteur : Les mormons forment une Église qui respecte l'autre et ne fait pas de prosélytisme outrancier. J'ai personnellement bénéficié de leur accueil au centre de consultation de Versailles dès la fin des années 1970. Jeune à l'époque, je n'ai jamais été incité à entrer dans l'Église ou à participer à quelque cérémonie que ce soit. Les responsables du pieu de Paris (l'équivalent de leur évêché) m'ont toujours accueilli sans jamais rien me demander en échange et surtout sans chercher à me convaincre. Je leur serai éternellement reconnaissant de ce respect qui force l'admiration à une époque où plusieurs communautés religieuses abusent de méthodes agressives. (Pierre-Valéry Archassal, Généalogie d'aujourd'hui , Hachette, 2008)


Monseigneur Krister Stendahl (1921-2008), théologien suédois spécialiste du Nouveau Testament, directeur de l'institut Shalom Hartman à Jérusalem, évêque de Stockholm, professeur et doyen à la Divinity School de l'université
d'Harvard :

C'est une expérience spirituelle pour quelqu'un comme moi d'avoir l'occasion de voir à quoi ressemble un temple des saints des derniers jours.
J'ai découvert que le mormonisme, dans sa perspective de rebâtir des temples, et par son influence divine, rend perméable le mur qui sépare notre monde des cieux. Cela m'interpelle dans la mesure où c'est quelque chose de bon à connaître.

Je ressens que l'expérience mormone du temple a rétabli le sens du mot temple.

Dans 1 Corinthiens, au chapitre 15, l'apôtre Paul parle de ceux qui se font baptiser pour les morts, et pour lui, il est évident qu'il s'agissait d'une pratique courante qu'il ne conteste pas. Maintenant, avec les mormons, nous avons de nouveau cette pratique. C'est quelque chose de magnifique. Je peux très bien m'imaginer accomplir de tels baptêmes qui apportent les bénédictions que j'ai reçues dans et par le Christ. C'est une façon magnifique de laisser se rejoindre l'éternel et le temporel. Et d'une certaine façon, c'est la substance même du christianisme.

( Between Heaven and Earth , film réalisé par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours)


Frank Moore Cross, professeur d'histoire ancienne à la Divinity School de l'université d'Harvard, fils d'un pasteur presbytérien :

Je m'intéresse et me réjouis de voir combien d'anciennes traditions religieuses, et en particulier des traditions bibliques, font partie des rites et des pratiques religieuses des mormons.

Ceux qui ne connaissent pas grand-chose au sujet des temples et de la construction des temples mormons devraient retourner consulter la Bible.

( Between Heaven and Earth , film réalisé par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours) Geraldo Alckmin, gouverneur de l'État de Sao Paulo (Brésil) : Nous sommes heureux de voir l'Église grandir ici, à Sao Paulo. Les membres de l'Église craignent Dieu. Leurs familles savent entretenir de bons rapports avec leurs voisins et elles ont des principes et des valeurs qui les guident dans la vie. (voir Church News du 18 février 2006 ; voir aussi Le Liahona, juillet 2006, Nouvelles de l'Église, p. 1-2) Christian Smith, directeur de l'étude sur l'influence de la religion sur la jeunesse (National Study of Youth and Religion) réalisée par le gouvernement américain : Je ne veux pas idéaliser la jeunesse mormone, mais si on se limite aux croyances religieuses et à leur impact sur la société, les jeunes mormons arrivent en tête de liste. (L'étude menée auprès de 3500 jeunes américains de 13 à 17 ans a montré que 91% des jeunes saints des derniers jours questionnés avaient peu ou pas de doutes sur leurs croyances, ce qui les préservait de la drogue, de l'alcool et des relations sexuelles avant le mariage. Un point qui a étonné les enquêteurs est la précision avec laquelle les jeunes mormons articulaient leurs croyances. Voir www.idumea.org/Miseajour/Misesajour.htm, mai 2005 et
http://www.youthandreligion.org Richard J. Mouw, protestant évangélique, président du Fuller Theological Seminary et chroniqueur de Beliefnet : (Le 14 novembre 2004, lors d'une réunion tenue au Tabernacle de Salt Lake City, organisée par Standing Together, un réseau de 100 églises évangéliques qui essaient d'améliorer les relations avec les membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, Richard Mouw a déclaré ce qui suit) Ces derniers temps, évangéliques et mormons ont travaillé ensemble sur des thèmes importants de moralité publique. Ici en Utah, le ministère Standing Together a été disposé à prendre des risques considérables en s'opposant aux attaques évangéliques les plus agressives et les plus perturbatrices contre l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Je suis, depuis une demi-douzaine d'années, membre d'un petit groupe d'érudits évangéliques qui se livrent à des discussions prolongées, à huis clos, sur des sujets spirituels et théologiques, avec un petit groupe de nos homologues saints des derniers jours. Nous n'avons pas eu peur de discuter énergiquement entre nous, mais nos débats se sont déroulés dans le désir sincère de nous comprendre véritablement les uns les autres. Ce faisant, nous avons créé des liens profonds d'amitié. Je sais que j'ai beaucoup appris dans ce dialogue permanent et je suis maintenant convaincu que nous, les évangéliques, nous avons souvent sérieusement déformé les croyances et les pratiques de la communauté mormone. En effet, il faut que je le dise carrément aux saints des derniers jours qui sont ici ce soir : nous avons péché contre vous. Le Dieu des Écritures dit clairement que c'est une chose terrible que de porter un faux témoignage contre son prochain et nous avons été coupables de cette sorte de transgression dans ce que nous avons dit à votre sujet. Nous vous avons dit ce que vous croyez sans faire d'abord l'effort sincère de vous demander ce que vous croyez. Nous avons fortement insisté sur la nécessité de défendre fermement devant vous les convictions chrétiennes traditionnelles, citant régulièrement le commandement de l'apôtre Pierre que nous devons défendre devant des gens comme vous l'espérance qui est en nous - mais nous n'avons pas pris soin de respecter la recommandation que ce même apôtre fait à cette occasion, quand il nous dit que nous devons toujours présenter nos arguments " avec douceur et respect " à ceux avec qui nous parlons. Il nous est, en effet, même arrivé, à l'occasion, de vous diaboliser, en inventant des théories de conspiration sur ce que la communauté des saints des derniers jours essaie " en réalité " d'accomplir dans le monde. Et même dans le meilleur des cas, nous avons - et c'est vrai pour nos deux communautés - mené un dialogue de sourds, en présentant des versions simplistes et déformées de ce que l'autre groupe croit. Ces dernières années, je me suis fait quelques amis mormons merveilleux. Ils m'ont aidé à voir en quoi j'ai souvent mal interprété la pensée mormone. Bien entendu, à la suite de ces conversations, je suis également resté convaincu qu'il y a des points de désaccord très réels entre nous - et que certains de ces points revêtent une importance éternelle. Mais nous pouvons maintenant discuter de ces sujets en amis. (voir http://www.idumea.org/Etudes/Histoire/Evangelique.htm)


Le Père Thomas Rosica, directeur national des Journées Mondiales de la Jeunesse tenues en juillet 2002 à Toronto (Canada) :

La nature multiculturelle, multireligieuse et oecuménique de Toronto a été particulièrement évidente pendant les JMJ. Le Congrès musulman a ouvertement soutenu l'événement et les mosquées de la ville ont envoyé de nombreux bénévoles. Plusieurs pèlerins ont été accueillis dans des familles juives. Des personnes d'autres croyances ont travaillé comme bénévoles ou ont hébergé des pèlerins. Les mormons ont envoyé une délégation importante de bénévoles pour aider à distribuer les repas et ont donné une tonne de fleurs fraîches pour décorer tous les endroits où devait passer le pape. Ce don était un signe merveilleux de la portée des JMJ et de la bonté qu'elles suscitent partout où elles ont lieu.

(voir http://www.zenit.org/article-3651?l=french ; voir aussi Le Liahona, février 2003, Nouvelles, p. 16)


Monseigneur Jean Vernette, spécialiste des sectes pour l'Église catholique de France, en 2002 :

Le terme de secte ne peut leur être appliqué. Les mormons ne sont pas violents ; ils n'exercent pas de pressions sur leurs membres, comme le font habituellement les sectes. Leur doctrine diffère de l'enseignement catholique. Ainsi, pour les mormons, Dieu le Père, Jésus-Christ et le Saint-Esprit sont trois entités différentes. Pour eux, la faute originelle n'existe pas. C'est pourquoi ils ne participent pas au dialogue oecuménique.

(voir Pèlerin Magazine n° 6219 du 8 février 2002, p. 35)


Le Père Luis Ladaria, théologien de l'Université pontificale grégorienne, en 2001 :

Catholiques et mormons se sont trouvés souvent à travailler ensemble sur une série de problèmes concernant le bien commun de l'humanité entière. (voir L'Osservatore Romano, 16 juillet 2001 ; voir aussi
http://www.zenit.org/article-944?l=french)


Henri Caillavet, ancien secrétaire d'État et parlementaire français, en 1995 : J'étais rapporteur spécial de la Commission Nationale Informatique et Liberté. C'est à dire le rapporteur des problèmes sensibles, des fichiers sensibles politiques, religieux, syndicaux. Bref, l'enquête se déroule sur deux plans :
Français et étranger (États-Unis). En France je peux en effet obtenir des renseignements qui sont convenables au plan du droit, et aussitôt je me rends aux États-Unis et qu'est-ce que j'ai constaté ? C'est qu'il y a plusieurs milliards de fiches, d'ailleurs eux-mêmes m'ont dit, et nous sommes en 1989, plus de 14 milliards venant de 40 pays différents. En ce qui concerne les Français : 500 millions de fiches. Depuis, il doit y en avoir davantage puisque le microfilmage a continué. Nous sommes donc en présence d'une bibliothèque géante, la plus impressionnante qui soit. Alors je me suis bien évidemment intéressé à la finalité. Deux finalités : une finalité religieuse incontestable. Il faut baptiser les ancêtres, c'est pourquoi les mormons vivants recherchent leur arbre généalogique et leurs ascendants parce que les âmes errent dans l'infini du temps, donc il faut pouvoir les sauver. Et une autre finalité qui est évidemment plus propre à une situation moderne, savoir : des recherches sur des fiches particulières, sur des générations particulières, notamment pour des recherches sur le cancer ou des recherches
sociologiques. D'où la création d'une commission de contrôle. Parce que pour la première, la finalité religieuse, comme ce sont des pièces qui ont plus de cent ans, n'importe qui peut les consulter. Pour l'autre il s'agit au contraire des pièces d'une époque actuelle, donc il fallait une autorisation spéciale. Je constate que tout cela a été régulier, tout cela est conforme à la législation française. Alors c'est vrai que la commission m'a approuvé. J'ai quand même une conception personnelle en tant que rapporteur, en tant qu'homme : J'ai trouvé de la part des personnes que j'ai interrogées une très grande sincérité, et je pense qu'il n'y a pas de duplicité. Ce sont des personnes loyales qui entendent au contraire prouver par cette probité extrême qu'elles détiennent la vérité. En tant qu'enquêteur je la cherchais. Mais là je dois dire qu'elles sont assurées de leur vérité. C'est un credo, c'est une foi, mais non sectaire. C'est-à-dire qu'elles acceptent le dialogue avec autrui alors que trop souvent le dogme est éliminatoire, il rejette, et le dogme est agressif, là non. Nous sommes en présence d'une communauté qui a le souci de sa personnalité et de son identité, la certitude de ses choix avec la volonté de convaincre mais non d'imposer. Et c'est là que je dois dire que les mormons, de ce côté-là, m'ont particulièrement séduit. Pour autant, je n'ai pas le souci de devenir mormon. (Reportage Les microfilms de l'éternité de Bernard MOUNIER diffusé sur la chaîne télévisée ARTE le 19 novembre 1995) Adam Lopatka (1928-2003), ministre du culte du gouvernement polonais de 1982 à 1987 : Votre Église est la bienvenue ici. Vous pouvez construire vos églises, vous pouvez envoyer vos missionnaires. Vous êtes les bienvenus en Pologne. (voir Le Liahona, novembre 2008, p. 67)
La reine Juliana des Pays-Bas (1909-2004), en 1952 : La reine avait prévu un entretien de trente minutes avec le président de l'Église, David O. McKay, et son épouse. Le président McKay fit attention à l'heure et, quand les trente minutes se furent écoulées, il remercia poliment la reine et se prépara à partir. La reine dit alors : Monsieur McKay, asseyez vous ! J'ai apprécié ces trente minutes plus que cela ne m'était arrivé depuis longtemps. Je vous demanderais d'allonger un peu votre visite. Le président McKay se rassit. Puis on apporta une petite table servie, et la reine versa trois tasses de thé, en donna une au président McKay, une à son épouse, et en garda une pour elle. Quand elle eût remarqué qu'aucun de ses invités ne buvait de thé, cela donna lieu au dialogue suivant : La reine : Ne prendrez-vous pas un peu de thé avec la reine ? Le président : Je dois vous dire que dans notre Église nous ne buvons pas de boissons excitantes, et nous pensons que le thé est un excitant. La reine : Je suis la reine des Pays-Bas. Voulez-vous dire que vous n'allez pas prendre un peu de thé, même avec la reine des Pays-Bas ? Le président : La reine des Pays-Bas demanderait-elle au dirigeant d'un million trois cent mille personnes de faire quelque chose qu'il enseigne à son peuple de ne pas faire ? La reine : Vous êtes un grand homme, monsieur, je ne vous le demanderais pas. (Carl W. Buehner, People of Faith, Brigham Young University Speeches of the Year, 14 janvier 1953, p. 2)


George J. Fisher, administrateur des Boy Scouts des États-Unis d'Amérique (années 1940) :

L'Utah vient en tête pour le nombre de Boy Scouts proportionnellement à sa population. Il s'y trouve un plus grand nombre de gradés et un pourcentage plus élevé de Routiers que dans n'importe quelle autre section d'Amérique. L'Utah donne l'exemple au pays tout entier. L'Église mormone est le facteur principal de ce résultat.

(LeGrand Richards, Une oeuvre merveilleuse et un prodige, 1950, 1963, 1981, p. 287)


Le Dr E. A. Ross, sociologue, université du Wisconsin, États-Unis (années 1930) :

En tant que sociologue, voici quelques-unes de mes impressions sur l'Utah : Tout d'abord, je suis très favorablement impressionné par l'Église mormone. Je ne connais aucun autre endroit où l'on pourvoit aussi bien aux besoins de la jeunesse qu'en Utah. Je ne m'explique pas comment les mormons ont eu, si longtemps avant nous, sociologues, l'idée de pourvoir aux besoins récréatifs et sociaux des gens. L'Église a fait cette découverte avec une grosse avance sur nous. Je n'ai jamais rencontré autant d'excellents jeunes gens qu'en Utah.

(LeGrand Richards, Une oeuvre merveilleuse et un prodige, 1950, 1963, 1981, p. 287)


Charles E. Barker, ambassadeur auprès de la jeunesse pour le Rotary international, en 1919 :

Il y a deux ans... un auditoire m'a demandé de dire quel groupe de citoyens avait le plus contribué à la civilisation parmi ceux que j'avais observés au cours de mes voyages à travers le pays. Je leur ai dit qu'il était difficile de répondre à cette question et que s'ils m'avaient demandé, il y a vingt et un ans, alors que je n'avais pas encore voyagé et que ma mentalité était encore très provinciale et pleine de parti pris, quelle était la classe la plus indésirable, j'aurais répondu sans hésiter : " les mormons ". Mais ayant voyagé presque chaque année pendant seize ans et ayant appris à connaître ces gens, j'en suis arrivé à penser que le peuple le plus désirable, ayant le niveau le plus élevé de moralité et de vertu, ce sont les mormons.

(Dixième convention annuelle du Rotary, Salt Lake City, États-Unis, juin 1919)


Le révérend Charles Francis Potter (1885-1962), ministre Unitarien, théologien et auteur :
Les non mormons en savent bien trop peu sur l'admirable civilisation édifiée en Utah. En installant un système d'irrigation, le premier en Amérique, les mormons ont fait du désert un paradis agricole. L'urbanisme a été fait intelligemment à une époque où le reste des communautés du pays se créaient au petit bonheur. Les fruits de ces débuts systématiques sont maintenant visibles dans la beauté et la prospérité des villes de l'Utah. Le premier journal et la première université à l'ouest du Missouri ont été créés par les mormons. Leur système éducatif, commencé très tôt, comprend des écoles d'un niveau élevé, des sociétés littéraires, des théâtres et des bibliothèques. Le niveau de culture et de prospérité de l'Utah dépasse de loin celui d'autres États américains. Il est également impossible de séparer la culture de l'Utah du mormonisme, car cette religion est intimement mêlée à la vie de l'État. Si nous voulons accepter le précepte de Jésus : " Vous les reconnaîtrez à leurs fruits ", nous devons décerner une belle palme aux mormons.

(Le Révérend Charles Francis Potter, The Story of Religion, 1930, p. 527)


Le roi Oscar II de Suède (1829-1907) : (Le 4 juillet 1906, Heber J. Grant, alors membre du Collège des douze apôtres, fut reçu en audience par le roi Oscar II de Suède qui lui tint les propos suivants) M. Grant, j'ai envoyé mes représentants personnels, à l'insu du peuple, dans presque tous les États de l'Union des États-Unis, pour découvrir comment se portaient mes anciens sujets, et comment ils prospéraient ; et il n'y a aucun État de l'Union où les anciens sujets de la Suède et de la Norvège soient plus satisfaits, plus prospères et plus heureux qu'en Utah. Et tant que je serai roi de Norvège et de Suède, votre peuple aura la liberté religieuse, bien que tous les prêtres et toutes les confessions religieuses soient contre vous. (Conference Report of the Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, avril 1924, p. 154)
Le comte Léon Tolstoï (1828-1910), écrivain, homme d'État et philosophe russe :

(En 1900, Thomas J. Yates était étudiant à l'université Cornell. Andrew D. White, ancien président de l'université Cornell et, à l'époque, ambassadeur des États-Unis en Allemagne, apprenant que Yates était saint des derniers jours, l'invita à passer une soirée chez lui et à cette occasion lui rapporta une discussion qu'il eut en 1892 avec Tolstoï, alors ministre des affaires étrangères pour la Russie)

Tolstoï : Dr White, j'aimerais que vous me parliez de votre religion américaine.

White : Nous n'avons pas d'Église d'État en Amérique.

Tolstoï : Je sais cela, mais votre religion américaine ?

White : En Amérique il y a beaucoup de religions et chacun est libre d'appartenir à l'Église de son choix.

Tolstoï : Je sais tout cela, mais je voudrais connaître la religion américaine. Le catholicisme est parti de Rome, l'Église épiscopalienne est partie d'Angleterre, l'Église luthérienne d'Allemagne, mais l'Église dont je vous parle est partie
d'Amérique et est communément appelée l'Église mormone. Que pouvez-vous me dire de l'enseignement des mormons ?

White : Ma foi, j'en connais très peu de choses. Ils ont une réputation peu engageante, ils pratiquent la polygamie et ils sont très superstitieux.

Tolstoï : Dr White, je suis fort surpris et déçu qu'un homme de votre instruction et de votre situation se montre si ignorant de ce sujet important. Le peuple mormon enseigne la religion américaine ; ses principes enseignent aux gens non seulement le ciel et les gloires qui en font partie, mais aussi la manière de vivre pour que leurs rapports sociaux et économiques reposent sur une base saine. Si les gens suivent les enseignements de cette Église, rien ne pourra arrêter leur progrès - il sera sans limite. De grands mouvements ont été lancés dans le passé, mais ils sont morts ou se sont modifiés avant d'avoir atteint leur maturité. Si le mormonisme est capable de persévérer sans dévier jusqu'à ce qu'il atteigne la troisième et la quatrième génération, il est destiné à devenir la plus grande puissance que le monde ait jamais connue.

(voir The Improvement Era, février 1939, vol. 42, p. 94)

(À la suite de cette conversation avec le comte Tolstoï, le Dr White, à son retour aux États-Unis, se procura l'ensemble des ouvrages de l'Église et les plaça à la bibliothèque de l'université Cornell. Voir LeGrand Richards, Une oeuvre merveilleuse et un prodige, 1950, 1963, 1981, pp. 307)


Josiah Quincy (1802-1882), maire de Boston, États-Unis :
Il n'est pas du tout impossible que quelque futur livre à l'usagede générations à venir contienne une question de ce genre : Quel Américain du dix-neuvième siècle a exercé la plus grande influence sur l'esprit de ses compatriotes ? Et il n'est pas du tout impossible que la réponse à cette question puisse être rédigée comme ceci : Joseph Smith, le prophète mormon. Et cette réponse, aussi absurde qu'elle puisse paraître à la plupart de nos contemporains sera peut-être une évidence à leurs descendants. L'histoire contient ce genre de surprise et des paradoxes aussi étonnants. L'homme qui a établi une religion en ce siècle de libre débat, qui était et est encore aujourd'hui accepté par des centaines de milliers de personnes comme émissaire direct du Très-Haut, un être humain aussi rare ne peut pas être expédié en abreuvant sa mémoire d'épithètes malsonnantes.

(Josiah Quincy, Figures of the Past, Boston, 1883, p. 376)


Charles Dickens (1812-1870), romancier britannique

(En 1863, le romancier monta à bord du navire l'Amazon qui partait pour New York avec à son bord de nombreux convertis au mormonisme. Son but était de faire un reportage sur les convertis qui émigraient pour édifier Sion dans l'Ouest américain. Des milliers de convertis avaient déjà émigré et beaucoup de choses avaient été écrites sur eux et leurs croyances, particulièrement dans les médias britanniques. La plupart des choses qui avaient été écrites n'étaient pas favorables. Suite à sa visite sur l'Amazon, Dickens écrivit ce
qui suit.)

Je suis monté à bord de leur bateau pour témoigner contre eux s'ils le méritaient, comme je croyais sincèrement que c'était le cas. À ma grande surprise, ils ne le méritaient pas.

Après avoir les avoir observés et s'être mêlé à eux, Dickens fut impressionné par le comportement de ces convertis anglais, dont la plupart étaient des ouvriers. À ceux qui avaient dit des missionnaires mormons " ils ramassent surtout de la racaille ", Dickens répondit :

Ce n'est pas de la racaille. Compte tenu de leur situation, c'est la fine fleur de l'Angleterre.

(Charles Dickens, All the Year Round, A Weekly Journal, 4 juillet 1863 ; voir aussi David M. W. Pickup, The Pick and Flower of England, Living Legend, 2001, p. 2 ; voir encore Le Liahona, mai 2009, p. 34-35)

Victor Hugo (1802-1885), écrivain et poète français

(En 1852, l'écrivain, en exil, arrive à Jersey. Il y est peu apprécié des Anglais. À l'époque, le siège de la mission française de l'Église est à Jersey et Victor Hugo rencontre des saints des derniers jours. Il reçoit notamment la visite de
Louis Bertrand, alors conseiller dans la présidence de mission. Dans la déclaration qui suit, il ne porte pas d'appréciation sur les saints des derniers jours mais dit qu'étant ni catholique, ni anglican, ni luthérien, ni calviniste, ni juif, ni méthodiste, ni wesleyen, ni mormon, les Anglais le considèrent comme
athée.)

Pour les Anglais, je suis shocking, excentric, improper. Je mets ma cravate sans correction. Je me fais raser chez le barbier du coin, ce qui, au XVIIe siècle, à Valladolid, m'eût donné l'air d'un grand d'Espagne et, au XIXe, en Angleterre, me donne l'air d'un workman (travailleur, ce qui est le plus méprisé en
Angleterre) ; je heurte le cant ; j'attaque la peine mort, ce qui n'est pas respectable. Je dis 'Monsieur' à un lord, ce qui est impie ; je ne suis point catholique, point anglican, point luthérien, point calviniste, point juif, point méthodiste, point wesleyen, point mormon : donc athée. De plus, Français, ce qui est odieux ; républicain, ce qui est abominable ; proscrit, ce qui est repoussant ; vaincu, ce qui est infâme ; poète, pour couronner la chose. De là, peu de popularité...

(Alain Decaux, Victor Hugo, Librairie académique Perrin, Paris, 1984, p. 855)

Commentaires liés à l'œuvre humanitaire de l'Église
Son excellence Hussain Haggani, ambassadeur du Pakistan aux États-Unis :

(Suite aux inondations survenues dans le sud-est asiatique, l'Église a fourni au gouvernement pakistanais 200 tonnes de nourriture, de couvertures et autres produits qui ont été acheminés et distribués par le Secours islamique des États-Unis. L'ambassadeur du Pakistan a déclaré ce qui suit lors d'un passage au siège de l'Église)

Au nom du gouvernement du Pakistan, je désire exprimer nos remerciements et notre gratitude au président Thomas S. Monson, aux dirigeants et aux membres de cette organisation pour leur contribution.

Les membres de toutes les religions peuvent œuvrer ensemble et doivent se fortifier mutuellement en période de crise.

(voir http://www.eglisedejesuschrist.fr/actualites/vue-d-un-article/archive/2010/september/article/lambassadeur-du-pakistan-remercie-les-dirigeants-de-leglise-pour-laide-humanitaire-apport.html)


Rosanna Suarez, secrétaire nationale des services humanitaires de Bolivie : (Dans la ville de El Alto, en Bolivie, des centaines de membres de l'Église locale ont apporté les fonds, les équipements et donné des heures de travail pour rénover et améliorer Los Andes Hospital, une maternité accueillant les mères enceintes et les enfants malades. Le département d'entraide de l'Église a aussi distribué des milliers de fauteuils roulants en Bolivie. Suite à ces actions, la secrétaire nationale des services humanitaires s'est exprimée comme suit) Ces volontaires donnent un sentiment d'unité. L'Église et ses membres donnent un exemple à toute la collectivité de ce que l'on peut faire ensemble Ces volontaires qui aident au nettoyage et participent à d'autres actes de service, envoient un message puissant, non seulement aux Boliviens mais aussi partout dans le monde. Les efforts humanitaires aident aussi les jeunes Boliviens à acquérir cet esprit de service. Ils envisagent leur avenir avec espoir et ils veulent aider les autres. J'aimerais remercier les membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Nous savons d'où viennent tous ces fonds. Nous savons que les membres jeûnent. Lorsqu'ils jeûnent, ils donnent de l'argent. Ils font vraiment un sacrifice. Merci pour tout ce que vous faites. (voir http://www.eglisedejesuschrist.fr/actualites/vue-d-un-article/archive/2010/may/article/les-autorites-boliviennes-temoignent-leur-gratitude-a-leglise.html) Fanor Nava, maire d'El Alto, ville de Bolivie qui compte plus d'un million d'habitants : (Dans la ville de El Alto, en Bolivie, des centaines de membres de l'Église locale ont apporté les fonds, les équipements et donné des heures de travail pour rénover et améliorer Los Andes Hospital, une maternité accueillant les mères enceintes et les enfants malades. Suite à cette action, le maire d'El Alto s'est exprimé comme suit) Les efforts de l'Église à Los Andes Hospital sauvent la vie d'enfants malades et améliorent la santé d'autres personnes dans cette ville animée qui compte plus d'un million d'habitants. Transformer cet hôpital est un énorme projet, mais grâce à Dieu, cela se produit. L'avenir d'El Alto s'améliore chaque fois qu'un enfant est guéri dans cet hôpital que l'Église aide. Sauver des vies, c'est sauver des possibilités. Si nous sauvons un enfant, nous savons que nous aidons un habitant de cette ville qui pourra apporter à son tour quelque chose dans l'avenir. Nous sauvons les nombreuses possibilités de service qu'un enfant pourra rendre à la collectivité. Mais les déficits budgétaires à El Alto signifient que la ville ne peut fournir qu'une aide médicale limitée à ceux qui en ont besoin. Alors l'Église fait ici ce que nous ne pourrions probablement pas faire nous-mêmes. Nous avons besoin que les gens travaillent ensemble. (voir http://www.eglisedejesuschrist.fr/actualites/vue-d-un-article/archive/2010/may/article/les-autorites-boliviennes-temoignent-leur-gratitude-a-leglise.html)
Haskel Lookstein, rabbin, ancien président du conseil des rabbins de l'État de New York, président du Synagogue Council of America et président du National Rabbinic Cabinet de l'UJA : (En 2009, à l'issue d'une visite des bâtiments de l'Église dans la vallée du lac Salé, notamment des établissements d'entraide, du centre humanitaire, de la bibliothèque d'histoire familiale et du temple des monts Oquirrh - au cours de ses visites guidées - le rabbin a exprimé ce qu'il a ressenti au cours de sa visite en déclarant, en résumé, ce qui suit) Il y a deux deux raisons très différentes aux actes de bonté et de générosité. Certaines personnes rendent visite aux malades, aident les pauvres et servent leurs semblables parce qu'elles croient que c'est la bonne chose à faire et que les autres feront de même pour elles lorsqu'elles seront dans le besoin. Cela développe la sollicitude au sein des collectivités et l'on doit considérer cela comme une bonne raison. Mais une motivation encore plus noble est de servir nos semblables parce que nous croyons que c'est ce que Dieu veut. Ma visite m'amène à croire que les saints des derniers jours font des efforts d'entraide et humanitaires ainsi que l'oeuvre du salut dans leurs temples parce qu'ils croient que c'est ce que Dieu veut qu'ils fassent. (Le Liahona, novembre 2009, p. 91) Martin Luther King III : (En 2008, suite à un travail des membres de l'Église en collaboration avec une organisation humanitaire dirigée par Martin Luther King III en réaction au passage de l'ouragan Gustav, M. King a visité Salt Lake City et a déclaré ce qui suit) Au départ, j'étais venu pour exprimer à l'Église ma reconnaissance pour son aide humanitaire mais je me suis rapidement rendu compte que l'essence même de ce que vous êtes est beaucoup plus profonde que ça. Ma visite du centre humanitaire, du quartier de l'entraide et du temple m'a permis d'apprécier davantage la raison pour laquelle vous faites ce que vous faites. (Le Liahona, novembre 2009, p. 93) Diana Sufian, consultante sénior pour le Secours islamique : (En mai 2006, le Secours Islamique a fourni un Boeing 747 pour acheminer le matériel d'une valeur de 1,6 millions de dollars fournis par l'Église après le tremblement de terre en Indonésie qui a tué près de 5800 personnes et laissé près de 1,5 millions d'autres sans abri. À ce propos, Diana Sufian a
déclaré) Nous connaissons la zone, nous connaissons les gens et l'Église avait les marchandises. L'Église a dit " Faisons-le " et ils l'ont fait, sans aucune arrière-pensée et sans essayer de convertir qui que ce soit. (source : http://www.eglisedejesuschrist.fr/actualites/vue-d-un-article/archive/2009/august/article/les-dirigeants-mormons-et-islamistes-oeuvrent-ensemble-pour-aider-les-autres.html) Ahmad El Bendary, fondateur et conseiller principal du Secours islamique : (En mai 2006, le Secours islamique a fourni un Boeing 747 pour acheminer le matériel d'une valeur de 1,6 millions de dollars fournis par l'Église après le tremblement de terre en Indonésie qui a tué près de 5800 personnes et laissé près de 1,5 millions d'autres sans abri. À ce propos, le fondateur du Secours islamique a déclaré) L'Église a dans l'ensemble été accueillie à bras ouverts étant donné sa position de neutralité. Est-ce que les deux parties souhaitent continuer ce partenariat ? Cette question m'a été posée il y a 4 ans à Islamabad au Pakistan, suite à un projet commun entre les mormons et le Secours Islamique dans ce pays. Je leur ai dit que j'espérais que c'était un partenariat à vie. (source : http://www.eglisedejesuschrist.fr/actualites/vue-d-un-article/archive/2009/august/article/les-dirigeants-mormons-et-islamistes-oeuvrent-ensemble-pour-aider-les-autres.html) Marsha J. Evans, présidente de la Croix-Rouge américaine : Une fois de plus, l'Église a démontré son engagement important pour l'éradication de la souffrance partout dans le monde. Rien ne peut exprimer notre immense gratitude. (Commentaire fait à l'occasion d'une campagne de vaccination contre la rougeole dans trente-six pays africains, pour laquelle la Croix Rouge a demandé son soutien à l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Voir Le Liahona, février 2006, Nouvelles de l'Église, p. 7) Ken Hackett, président des Services du Secours catholique (Catholic Relief Services) : La tradition de collaboration de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours et du Secours catholique remonte à plus de vingt ans. Pendant la grande famine d'Éthiopie du milieu des années 1980 l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a été à la fois disponible et des plus généreuse dans sa collaboration avec les actions menées par le Secours catholique dans ce pays. Depuis, il s'est établi un lien qui les a fait collaborer dans d'autres parties d'Afrique ou d'Europe de l'Est. (Commentaire fait à l'occasion d'une action commune où l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, sollicitée par le Secours catholique, a fourni 36 tonnes d'atmit en faveur des victimes de la famine au Niger et, de sa propre initiative, a couvert une partie des frais du transport. Voir Church News du 20 août 2005 ; Le Liahona, janvier 2006, Nouvelles de l'Église, p. 9)


Mise à jour : 02/07/2011

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.